POP en référence à des musiciens se réunissent pour improviser et laisser s’exprimer leur inspiration du moment, nous avons décidé de nous donner ces temps de « résonance collective » sur nos expériences et nos découvertes dans la période si particulière que nous vivons.
Et si le Covid 19 devenait une occasion unique pour l’Humanité de grandir ? bon, commençons déjà par notre petite communauté POP !
Et si on échappait un moment au flux des réseaux sociaux pour se reconnecter à soi-même en écho avec les autres ? s’accorder un temps de partage de parole sans forcément entrer dans un débat d’idées dont nous sommes déjà beaucoup abreuvés via les réseaux sociaux et les médias de toutes sortes.
Et si nous mettions à profit ce moment planétaire unique pour écrire un billet collectif POP ?
Allez, on se lance, la première POP Jam session était il y a 3 heures. Après un bon diner fait de mes blanches mains (pour une fois j’ai du temps !), avec des recettes échangées en famille (vive le partage !) et pendant que mes pensées sont encore fraiches...
« Hello les Poppers ! de Bordeaux, Perpignan, Soisson, Rueil Malmaison, Copenhague, Londres.... »
C’est sympa de se voir « pour de vrai » (vive la technique !); on devine nos décors personnels : plafonds blancs, poutres anciennes, tableaux, murs de couleurs, draps... tenue décontractée, brushing oubliés, « gravure de mode » sur canapé type Petite sirène de Copenhague... authenticité quand tu nous tiens !
La question du jour : qu’est-ce que je sais aujourd’hui que je ne savais pas avant tous ces évènements ?
Puissance et simplicité de voir les visages de chacun, les mimiques à l’écoute de la question, le ton inspiré, les regards portés vers le haut pour se reconnecter à soi-même.
Les uns se lancent vite, d’autres ont besoin de plus de temps, les mots appellent les mots, les émotions appellent les émotions; difficile de retraduire ces moments fugaces de partage, reste tout de même quelques ressentis échangés entre ceux pour qui la charge de travail s’est beaucoup allégée et ceux qui continuent à travailler de manière très opérationnelle de chez eux :
· Prise de conscience très rapide de ce monde qui va dans le mur
· Nous sommes responsables de ce qu’on en fait
· Impermanence, rien n’est figé du coup on peut lâcher prise car contrôler ne sert plus à rien ; accepter, accueillir comme cela vient en vivant l’instant présent
· Passer du faire à l’être
· Emergence de la créativité et de l’humour
· Solidarité, entraide, sens, civilité individuelle et collective
· Temps lent, se poser par rapport à notre course effrénée, aimer ne pas travailler et en même temps arriver à gérer beaucoup de choses, découvrir qu’on a plein de ressources.
Pour conclure cette séquence, nous partageons ce que nous dit Boris Cyrulnik : ce que nous vivons est une catastrophe plus qu’une crise « Mais l’avantage, avec les catastrophes, c’est qu’elles donnent souvent naissance aux conditions du changement ». Enfin pour remplir nos « réservoirs de résilience », nous sommes invités à aller puiser dans nos émotions positives en prenant le temps d’examiner « quelles sont nos émotions positives les plus ressenties actuellement ? »
Après échange, les gagnantes sont :
1. Gratitude
2. Amour, Sérénité, Inspiration
3. Espoir
4. Fierté, amusement, admiration, joie